lundi 28 septembre 2009


Emilie Simon - The Big Machine


Déjà qu’il faut passer outre la pochette super moche de l’album, Emilie aurait pu quand même nous réserver de nouvelles expériences comme elle le fait si bien. Et ben non, BAM. Aucune surprise dans cet album, aucun «waou», pas de frissons. Il y a une ambiance, oui, ce n’est pas nul non plus, non, mais on se demande où sont passées ses «expériences sonores» de savante folle, celles qui, sur les albums précédents, nous enveloppaient comme dans un grand drap monogrammé «ES» (souvenons-nous de «Opium», sur Vegetal). Ça n’est pas l’essentiel de s’entourer de grands, bons, (Arcade Fire par exemple) si c’est pour faire du banal. Il n’y a guère que «Chinatown» qui puisse nous confirmer que c’est bien elle. Ensuite, il est agréable pour un artiste de mettre en avant sa voix, comme on dit, mais, sans vouloir être méchante, elle était bien là où elle était.

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