
dimanche 15 novembre 2009
The Subs - Subculture

Dog Day - Concentration

Dog Day, c'est tout simplement bien. Ça fait vieux rock psychédélique de garage ou de salle de concert dans une cave. Ça fait un peu truc de bobos rock'n'roll. C'est joli et ça transporte. Attention tristesse, mais bien mesurée. Ils font partie de ces groupes au son rétro qu'on pourrait vraiment confondre avec de vieux groupes tellement c'est bien fait. Comme les Black Angels quoi. Vraimet super top, sensass, sombre, de toute beauté. Un peu comme si interpol s'étaient trouvé un featuring féminin, avait piqué le son de Sonic Youth et s'étaient mis au prog. Ouais ça fait bizarre comme ça mais c'est génial.
Portugal. The Man - The Satanic Satanist

Real Estate - Real Estate

Dans la lignée de Local Natives, mais en plus rétro et psyché. Rock, sans chichis, un truc de jour ensoleillé où l'on a rien à faire (comment ça vous savez pas ce que c'est?), où l'on traine en fumant une cigarette, en short ou carrément en sous-vêtements dans un appartement décoré façon 70's... On l'aura compris, c'est reposant et frais, ça ne prend aucunement la tête, pas d'envolées lyriques ni de synthétiseurs expérimentaux au son extra-terrestre, non non, pour une fois je suis soft! A écouter, en somme, quand on a un sourire aux lèvres et qu'on veut se détendre.
Local Natives - Gorilla Manor

J'ai pas très envie de m'étendre sur le sujet. Tout ce qu'il faut savoir, c'est que c'est bien, ça paye pas de mine, mais y'a vraiment quelque chose de spécial dans cet album, à mi-chemin entre le rock, l'expérimental, le psychédélique et le mignon et sautillant. Ça s'écoute sans faim ni fin, un de ces groupes qui ne se prennent pas pour des Dieux vivants et qui, humblement, nous font profiter de leur univers de ciel bleu, de joie et de tristesse, d'espoir. Un bon groupe indé avec un bon son, et ce malgré même un accent plutôt américain.
lundi 19 octobre 2009
Friendly Fire VS Lykke Li

Lykke Li, je sais pas pourquoi, c'est toujours mieux en remix.
Bon une reprise, c'est pas un remix. Mais là, on a quelque chose de tres haut niveau par Friendly Fires. On dirait qu'ils ont voulu se débarrasser tout instrument rock. A la place, on retrouve un piano tres rave, une vilaine basse synthétique et un sale kick "techno-mais-pas-trop". Et va savoir pourquoi la magie prend, un pur titre pop-rock.
Friendly Fires - I'm Good I'm Gone (Lykke Li remix)
dimanche 18 octobre 2009
Tekitek et Crooker

Quand on parle de gens débiles, tekitek est toujours capable de sortir le grand jeu. Et là il revient avec cousin Cuizikuiz et Big-Oh (?), sur une production des italiens crookers. "Wahou, tekitek et cuizikuiz qui rappent sur du crookers, ça va être trop violent!" me direz vous. Ben non. C'est juste trop débile. Crookers nous offre l'instru la plus stupide jamais sortie (italien, me direz vous?), et CA DEFONCE! Je sais pas pourquoi, je peux pas m'empêcher de l'écouter.
Au passage, tekitek se démarque encore un peu plus de tous ses collègues rappeurs français, montrant sa capacité a défoncer n'importe que tracks avec une classe inouie. Les parts de Cuizikuiz et Big Oh paraissent bien fades à coté.
samedi 17 octobre 2009
Theophilus London - This Charming Mixtape
Je me remets doucement dans le bain de l'actualité musicale, j'ai bien 6 mois sans internet à rattraper, sans temps à chiner sur myspace, hype machine, les blogs et magazines en lignes.
j'ai promis des trucs tout l'été qui n'ont pas été fait (et qui ne seront pas fait).
Mais ça veut aps dire que j'abandonne le blog.
Alors je reviens doucement. Avec un truc qui m'a obsédé toute la nuit et toute la matinée.
Theophilus London. Un nom a coucher dehors. J'imagine que Clark rangerait ça dans la catégorie "rappeur nouvelle école intélo trop-cool" avec les Kid Cudi, Drake, Whale etc. Sauf que là le bonhomme est moins influencé par tout le courant "post love lockdown" (si si, il semble que le dernier et très moyen album de Kanye West soit devenu un genre à part entière): c'est pas (trop) moelleux, mollasson, mievre. En fait, on retrouve quand meme une certaine influence de Chicago (et même de Détroit) dans la façon de traiter tout cette mixtape. De manière très électronique: ca veut dire house, presque dance. Un bon beat, des arrangements très early-house, et un mec qui rape (parfois) dessus. On est loin de la violence d'un Dizzee Rascal ou d'un truc booty Baltimore/Miami style, et on se rapproche d'un Drake (mais en mieux).
Non en fait c'est étonnamment fait de manière tres fine. Le mec a de la culture, on retrouve samplé, pelle-melle, du Amadou et Maryam avec du Kraftwerk, des reprises de classiques du disco, avec des pads de synthés (OUI!!!!! DE VRAIS PADS MELANCOLIQUES A L'ANCIENNE! HAAAAAAANNNNNN!).
Pour parler un peu du bonhomme, il est installé à Brooklyn, capitale (en déclin) de la hype mondiale, et de toute maniere, un truc comme ça pouvait pas venir d'ailleurs. Franchement, est ce qu'un rappeur de LA ferait jamais une pochette hommage à Elvis Costello?

j'ai promis des trucs tout l'été qui n'ont pas été fait (et qui ne seront pas fait).
Mais ça veut aps dire que j'abandonne le blog.
Alors je reviens doucement. Avec un truc qui m'a obsédé toute la nuit et toute la matinée.
Theophilus London. Un nom a coucher dehors. J'imagine que Clark rangerait ça dans la catégorie "rappeur nouvelle école intélo trop-cool" avec les Kid Cudi, Drake, Whale etc. Sauf que là le bonhomme est moins influencé par tout le courant "post love lockdown" (si si, il semble que le dernier et très moyen album de Kanye West soit devenu un genre à part entière): c'est pas (trop) moelleux, mollasson, mievre. En fait, on retrouve quand meme une certaine influence de Chicago (et même de Détroit) dans la façon de traiter tout cette mixtape. De manière très électronique: ca veut dire house, presque dance. Un bon beat, des arrangements très early-house, et un mec qui rape (parfois) dessus. On est loin de la violence d'un Dizzee Rascal ou d'un truc booty Baltimore/Miami style, et on se rapproche d'un Drake (mais en mieux).
Non en fait c'est étonnamment fait de manière tres fine. Le mec a de la culture, on retrouve samplé, pelle-melle, du Amadou et Maryam avec du Kraftwerk, des reprises de classiques du disco, avec des pads de synthés (OUI!!!!! DE VRAIS PADS MELANCOLIQUES A L'ANCIENNE! HAAAAAAANNNNNN!).
Pour parler un peu du bonhomme, il est installé à Brooklyn, capitale (en déclin) de la hype mondiale, et de toute maniere, un truc comme ça pouvait pas venir d'ailleurs. Franchement, est ce qu'un rappeur de LA ferait jamais une pochette hommage à Elvis Costello?
Theophilus London - This Charming Mixtape

lundi 28 septembre 2009
«Ben... C’est du David Guetta quoi.» Oui, certes, c’est complètement du «je sais faire ça alors je le refais parce que ça marche», mais who cares? Plus de featuring, pas QUE du Chris Willis (il est sympa mais j’en conviens, il pouvait nous taper sur les nerfs à force), et, faut le dire, une évolution, mine de rien. Ça reste la House spécial UMP qu’on aime, mais avec le Revival électro de ces dernières années, il faut le dire, David a du avoir la pétoche. Seulement il la joue bien, et on sent nettement les influences de ces 5 dernières années. Du beat gigantesque Felix Cartal-like de «Gettin’ Over» aux sonorités aigües qu’on a pu voir chez les Crookers de «Sexy Bitch» en passant par «On the Dancefloor» qui pue le Riverside, One Love est un melting pot des derniers trucs et astuce de grand mère électro-house, assimilés à la sauce Guetta, ce qui donne forcément quelque chose d’assez jouissif, même si on a, du coup, l’impression d’avoir déjà tout entendu.
Déjà qu’il faut passer outre la pochette super moche de l’album, Emilie aurait pu quand même nous réserver de nouvelles expériences comme elle le fait si bien. Et ben non, BAM. Aucune surprise dans cet album, aucun «waou», pas de frissons. Il y a une ambiance, oui, ce n’est pas nul non plus, non, mais on se demande où sont passées ses «expériences sonores» de savante folle, celles qui, sur les albums précédents, nous enveloppaient comme dans un grand drap monogrammé «ES» (souvenons-nous de «Opium», sur Vegetal). Ça n’est pas l’essentiel de s’entourer de grands, bons, (Arcade Fire par exemple) si c’est pour faire du banal. Il n’y a guère que «Chinatown» qui puisse nous confirmer que c’est bien elle. Ensuite, il est agréable pour un artiste de mettre en avant sa voix, comme on dit, mais, sans vouloir être méchante, elle était bien là où elle était.
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